Pourquoi ce blog ?

Parce qu'il est temps de repenser notre société, notre façon de vivre, notre relation au monde, aux êtres et à la nature.

Parce que la pensée ne suffit pas, seule l'action compte, je suis décidée à partager avec vous toutes mes "expérimentations" quotidiennes ayant pour but à la fois la mise en pratique de l'écologie, le renforcement du lien social, une consommation choisie, la pratique d'une éducation bienveillante, mais aussi comment j'embarque toute ma petite famille dans cette révolution.

Parce que j'ai décidé de prendre le pouvoir et d'assumer qui je suis vraiment : oui, je me pense écolo depuis des années mais il est temps d'agir écolo !

Parce qu'il ne faut pas grand chose pour changer notre façon de vivre, que c'est possible et facile de ne pas se soumettre aux dictats de la surconsommation.

Je ne souhaite en aucun cas donner des leçons, je vous propose ici mes "réflexions à voix haute".

J'ai choisi de m'engager sur un chemin, je ne suis pas arrivée à destination, je n'y arriverai sans doute jamais, mais j'avance chaque jour un peu plus dans la bonne direction :-)

mardi 13 mars 2018

Mon plan d'attaque pour démarrer la forêt jardin

Voilà comment je vois les choses pour démarrer le projet de jardin forêt et reforester massivement, à moindre coût et rapidement.

1 - ouvrir les chemins à travers la forêt sauvage existante, pour pouvoir circuler aisément à pied dans un premier temps, on élargira ensuite si nécessaire. Créer un maximum de chemins parallèles à la pente pour ne pas créer de chemins érosifs => abattre à la hache les arbres (aubépines et petits chênes) le long des tracés des chemins, garder les troncs abattus pour les clôtures, les abris destinés aux animaux et au petit matériel

2 - semer en place les graines d'arbres et plantes comestibles ou médicinales en stock (récoltées par moi même depuis deux ans et fournies par les visiteurs venant aider sur le terrain - merci) avec un paillage vivant fait d'un mélange de plantes compagnes à la fois fertilitaires et éloignant les maladies et les insectes

3 - bouturer et planter les arbres utiles que l'on a du mal à semer ou ceux dont on n'a pas encore les graines, grâce au réseau local de "végétaleux" qui savent où aller prélever les fragments : mûriers (arbres), kiwis, sureau, vigne, saules, tilleul, plaqueminier, groseiller, néflier, figuiers etc...

j'ai commencé les boutures le week end dernier !

Prélevé chez mon beau père, de gauche à droite néflier, vigne, figuier noir, figuier blanc, cerisier, plaqueminier, groseiller 

4 - récolter, troquer ou acheter des graines d'arbres dans la liste d'espèces intéressantes adaptées au climat : feuilles comestibles, fruitiers, médicinales, utiles et les semer en place

5 - prélever et replanter à partir de rejetons avec paillage vivant : noisetier, ...

6 - greffer les arbres sauvages du terrain en greffage sur franc (même espèce) autant que possible : pistachiers, aubépines, cornouillers, chênes

7 - participer aux divers événements de trocs de graines, bourses de greffons, plantes rares etc...

J'ai donc fait marcher mon réseau et je réalise que je vais pouvoir diversifier et reforester intensément le terrain assez facilement, entre les personnes prêtes à me fournir des greffons et des boutures, d'autres des noyaux et des graines :-) et puis des ruches aussi ! Quelle joie de voir que nous sommes nombreux à voir ces lieux exister !

Il reste à planifier tout ça correctement, avec la lune, quand prélever sur les arbres, quand greffer, quand planter, quand repiquer etc...



Aller, au boulot pour l'établissement du planning et la préparation du premier chantier du 24 mars ;-)



Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire