Pourquoi ce blog ?

Parce qu'il est temps de repenser notre société, notre façon de vivre, notre relation au monde, aux êtres et à la nature.

Parce que la pensée ne suffit pas, seule l'action compte, je suis décidée à partager avec vous toutes mes "expérimentations" quotidiennes ayant pour but à la fois la mise en pratique de l'écologie, le renforcement du lien social, une consommation choisie, la pratique d'une éducation bienveillante, mais aussi comment j'embarque toute ma petite famille dans cette révolution.

Parce que j'ai décidé de prendre le pouvoir et d'assumer qui je suis vraiment : oui, je me pense écolo depuis des années mais il est temps d'agir écolo !

Parce qu'il ne faut pas grand chose pour changer notre façon de vivre, que c'est possible et facile de ne pas se soumettre aux dictats de la surconsommation.

Je ne souhaite en aucun cas donner des leçons, je vous propose ici mes "réflexions à voix haute".

J'ai choisi de m'engager sur un chemin, je ne suis pas arrivée à destination, je n'y arriverai sans doute jamais, mais j'avance chaque jour un peu plus dans la bonne direction :-)

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jeudi 26 janvier 2017

Viggo Mortensen - trouver le verbe - l'action expectative !



En ce moment je publie peu d'articles, je suis encore en train d'observer, je suis encore au bord du chemin. 
Je suis à l'arrêt, physiquement, en ce qui concerne ma vie professionnelle, seul mon esprit vagabonde.
Je suis dans l'action de l'observation ;-)


jeudi 8 décembre 2016

Les plantes sauvages comestibles ET médicinales !! [comme si ça n'était pas suffisant !!]

Depuis que j'ai assisté à une conférence présentant les principes de la permaculture, mon esprit en a pris un coup en terme d'ouverture !! Je vais vous parler d'un des nombreux thèmes qui m'ont chamboulée ce jour là.
La conférence avait lieu à Avignon au printemps dernier et était présentée par Sylvaine Anani et Eric Escoffier des associations "les mains sages permaculture" pour l'une et "permaculture sans frontières" pour l'autre. 

Moi, bientôt 40 ans, de formation d'ingénieur agronome, je n'avais absolument pas connaissance de ce qu'on appelle les plantes sauvages comestibles. J'avais bien entendu parlé des salades de pissenlit, mais c'était à peu près tout!



lundi 17 octobre 2016

Guérir d'un calcul biliaire par les plantes, c'est possible !!! Je l'ai fait !!


A 37 ans, parmi mes petits problèmes de santé, je dénombre une douleur chronique au genou droit [Qui à l'avantage de m'indiquer s'il va pleuvoir ou non ...], une contracture du trapèze droit, des douleurs aux sinus, mais surtout, il y avait une douleur chronique dans la zone du foie, traversante jusque dans le dos et qui contrairement aux autres m’inquiétait vraiment.



Le diagnostic

J'en ai parlé à mon osthéo, à mon nouveau généraliste [mon ancienne ayant cessé son activité], à ma kinésiologue, etc...  
Mon généraliste m'a prescrit une écho et une radio de la zone du foie.
Il pensait que ça n'avait rien à voir avec cet organe, mais plutôt à des douleurs liées au colon.
Mon osthéo, lui, pensait à la vésicule.
Ma kinésio y voyait l'expression d'une colère liée à des blessures d'enfance non soignées.

J'ai pris rdv au mois de mai avec un centre de radiologie pour ces 2 examens, a peine l'échographe a-t-elle eu posé la sonde sur mon ventre qu'elle m'a dit :  "Ahh bein vous allez devoir être opérée Madame, on va vous enlever la vésicule" [Quoi !!!??? WTF !!] Votre foie va très bien par contre ! [Ravie de l'apprendre !! ] 


mardi 20 septembre 2016

La peur bloque l'action, le changement et la magie de la vie...

A force de mettre le doigt sur le manque de cohérence entre mon mode de vie et mes désirs profonds : mettre la nature, mes enfants et l'écologie au cœur de mon quotidien, pouvoir faire plus d'échanges, de rencontres, de partage, faire ce que j'aime vraiment, le plus possible et le plus souvent possible et bien, j'en suis venu à réaliser que je n'avais plus d'autre choix que d'agir !

Mais comment réussir à agir ? je vous détaille ça en 6 points :-)


1- La plus grande difficulté à surpasser : la peur.

mardi 7 juin 2016

Mes alliés dans ma quête du "zéro déchet"




Ma révolution Zéro déchet



Dans ma quête de réduction des déchets j'ai de nombreux alliés, voici mes préférés :


Mon Essuie-tout maison !




L’essuie-tout fait maison et lavable !
Il absorbe tout et est made in "ciseau cranteur" et serviettes éponges (de toilette) en surnombre.
En effet des serviettes de toilette j'en avais des tonnes, dans mon trousseau [constitué par ma mère et ma grand mère], et des quantités exagérées de serviettes pour bébé offertes lors des naissances de mes 3 filles.
J'ai donc eu la bonne idée de découper ces serviettes en carrés, à la taille d'une feuille de sopalin ;-) à l'aide de mes ciseaux cranteur. Donc zéro couture, ça fait un peu de fils, mais c'est pas grave...
Ces carrés servent de serviettes de table pour les enfants, servent d'essui-tout pour les verres d'eau renversés, mais aussi à nettoyer les bouilles, se moucher ou encore [Oui, oui, toujours le même carré parfois...] à essuyer les miettes de la table du repas, avant de finir dans le panier à linge sale.
Je n'achète donc PLUS DU TOUT de serviettes en papier ni de sopalin. [Et j'adore ça, il faut bien l'avouer...]



Eau filtrée

Eau non filtrée




























Mon filtreur d’eau,
de la marque hydropure m'a permis de dire adieu aux bouteilles d’eau minérales en plastique.
A la maison, nous avons un chinchilla, rongeur adorable, mais très fragile au niveau digestif, et l'eau du robinet lui est fortement déconseillée. Donc, pour arriver à donner une bonne eau à notre "Couic Couic" et ne plus acheter d'eau de source en bouteilles plastiques, la solution résidait dans le filtreur d'eau !
Le père Noël a bien voulu nous l'apporter à Noël dernier ! Il est très simple et se fixe directement à l'embout du robinet de la cuisine. Il permet de filtrer les bactéries, les résidus de médicament (antibiotiques) le chlore, le plomb, le cuivre, le fluor, ou encore les hormones qui peuvent être contenus dans nos eaux de robinet.

L'odeur de javel n'est plus du tout présente, Couic Couic se porte à merveille et nous n'achetons plus du tout d'eau minérale !!! Le pied total ! Mais j'ai d'autres alliés qui m'accompagnent ...




Ma gourde tout inox
Ma cafetière italienne
























Ma gourde en inox,
elle me permet de compenser l'absence de bouteilles plastiques dans la maison et de pouvoir les éviter autant que possible.

Elle est belle tout d'abord, et elle est isotherme. Je m’en sers au boulot afin d'éviter de me lever trop souvent pour me servir un verre d'eau.

Mais elle sert aussi, dès que nous partons promener à y mettre le café préparé avec notre belle Italienne [voir article ici] ou bien des boissons fraîches [eau, thé glacé etc...].

Je l'ai achetée sur le site www.sansbpa.com car je ne voulais pas de bouchon en plastique, pas d'aluminium et c'est là que je l'ai trouvée !

Elle est jolie et solide, elle devrait durer des décennies, bref, je la kiffe grave !

Mon compost est mon ami,
il me permet de réduire le volume de mes poubelles non recyclables, de réduire les odeurs et les jus dans ma poubelle.

Il me permet surtout de rendre à la terre des éléments carbonés, organiques tellement nécessaires à nos sols !  Et il évite ainsi de les voir expédiés dans l'atmosphère par incinération sous forme de CO2 et ne participe donc pas au réchauffement climatique...

Le seul problème est que je n'ai pas de composteur dans mon micro jardin ! Alors j'amène mes déchets compostables chez mon beau-père, qui lui a un grand terrain [Merci Pépé !!].

Mais d'autres solutions existent, le biocoop d'Avignon propose de déposer ses produits compostables dans leur composteur et ma déchetterie était d'accord pour que je dépose mes déchets compostables dans les bennes de déchets verts !!

Donc même sans composteurs chez soi, il existe des solutions !!


Mes sacs à vrac

Mes achats en vrac, et le tissus pour emballage !
Grâce à mes contrats avec l'AMAP Libre terre, j'achète en vrac, et donc, non conditionné, ou conditionné dans des emballages de récupération: mes légumes, oeufs, fromage et pain.
Grâce aux sacs en tissus fabriqués par maman, j'achète mes fruits secs, féculents, légumineuses, sucre, farines en vrac sans aucun emballage.
J'ai essayé aussi le lait de la ferme d'à côté dans des bouteilles en verre d'1L.
Il s'agit de se déshabituer à mettre des objets dans des sacs plastiques, ne plus en prendre nulle part dans le but de ne plus justifier leur fabrication => pour pallier à ça (et l'utilisation de boites en plastique au passage), j'adore utiliser les furoshikis, je fais beaucoup ça pour mes repas de midi et les goûters de mes filles, je les emballe dans des carrés de tissus, des torchons, des foulards.



Ce qui est génial avec ça, c'est que ces morceaux de tissus sont multi-fonction : ils emballent, servent de nappe et de serviette à la fois ! 
Vidéo illustrant l'intérêt et les utilisations des furoshikis juste là-dessous  :-) 
Et je les trouve très poétiques, ils me font penser au dessin animé Tom Sawyer [vous savez, son baluchon au bout de son bâton :-)]



Mon dentifrice, mes brosses à dent en bambou, mon déo maison et mon sérum anti-âge...



Mes fabrications :

Et oui !!
En effet, en fabriquant ses produits d'hygiène, ses cosmétiques et ses produits d'entretien, le nombre de flacons, tubes, bouteilles, pots en plastiques, pulvérisateurs, bidons etc... est drastiquement réduit et remplacé par des sacs en papier pour la majorité ou des emballages toujours en plastique, mais tellement moins nombreux que cela participe pour beaucoup à la réduction de nos déchets [cf article dédié "Pourquoi fabriquer ses cosmétiques et ses produits ménagers ?"]


Mes ennemis identifiés à ce jour :
- l'achat au drive de produits emballés et dans des sacs plastiques. Mais un jour j'arriverai à me passer de cette forme d'achat j'en suis sûre :-)
- Les autres [la plupart des gens en somme] : la famille, les amis, les copains d'école, les pharmacies, les boutiques (même celles d'occasion...) qui finissent toujours par vous refiler des sacs plastiques, des jouets, des cadeaux gratuits etc... mais pas de soucis, on va y arriver...


Résultats :




Après plusieurs mois de mise en pratique, je peux dire que le changement s’auto alimente. C'est à dire qu'à partir du moment où l'on commence à refuser les emballages, où l'on n'en a plus dans la maison, on est obligé de trouver des solutions et des alternatives.


Et une fois ces alternatives en place, on peut refuser définitivement les emballages, ne plus être coincés, obligés. Cela nécessite de l'anticipation et de l'organisation, somme tout très limitée : d'avoir une alternative sous la main quand on fait des achats : sacs en tissus, cabas, boites en verre, bouteilles en verre etc...
En quelques mois j'ai avancé, en réduisant intensément ma quantité de déchets, je ne l'ai pas quantifiée avec précision, mais je vois que je sors ma poubelle de déchets non recyclable deux à trois fois moins qu'avant et ma poubelle de recyclables également deux à trois fois moins.

Il va falloir procéder à de nouveaux changements pour réduire d'avantage cette quantité de déchets !
Mais c'est largement possible, et on va s'y pencher sérieusement :-)





vendredi 29 avril 2016

Je suis une illuminée et j'assume !

En hommage à une discussion avec une amie, ma petite Steph 😊 !



Je vous souhaite du courage, d'arriver à vous détacher du jugement des autres, d'être heureux en agissant en accord avec vous même et pas selon les injonctions de notre société !

Merci de me suivre, merci de m'encourager, merci d'être attentifs et de vous laisser gagner doucement par mes idées :-)



vendredi 4 mars 2016

Refuser - Assumer ses choix, ne pas rendre dingue sa famille [Dédicace au livre No Impact Man de Colin Beavan] !

C’est le tout premier pas à faire, refuser.
Derrière ce mot se cachent beaucoup de choses ! Parfois le mot renoncer est plus juste, parfois le mot se libérer prend le dessus :-)

Il y a quelques mois de ça, avant que je ne m’engage véritablement de façon assumée dans l’écologie, ma cafetière Dolce Gusto est tombée en panne. C’était déjà ma deuxième cafetière Dolce Gusto ! J’étais en colère, les deux avaient vécu moins de 2 ans, et je ne fais du café que le week-end et le mercredi… 

Mon mari a bien essayé de la réparer mais peine perdue !
Entre le prix des dosettes, le fait que l’obsolescence programmée ma fasse péter les plombs [l’argent que je gagne me destine donc à acheter ET JETER une cafetière tous les 2 ans, et il me reste tout de même au moins 40 ans à vivre…] et le fait de ne pas pouvoir faire de café du tout en cas de panne ou de rupture de dosettes me font prendre une décision libératrice, complètement révolutionnaire [;-)] :


vendredi 26 février 2016

Le livre Zéro déchet de Béa Johson

J'avais vu la fin du reportage consacré à Béa Johnson, diffusé sur M6 dans l'émission 66 minutes, le 26 janvier 2014. Juste la fin, et ce bocal d'1 litre de déchets annuel. Cela m'avait interpellé mais ma réflexion en était restée là.


Des mois plus tard, en discutant avec ma mère de mon désir grandissant d'agir écolo, la voilà qui me dit "tu sais la mère de Béa Johnson, la fille "zéro déchet", elle habite le même village que nous, à Tavel [Dans le Gard]" il faudrait que je lui parle de tout ça !

Je lui dit que je veux acheter son livre [Sa mère ne m'intéresse pas vraiment] maman est décidée à le lire aussi. Nous en achetons 2 et nous échangerons beaucoup et pendant longtemps autour de ce livre, en tant que référence pour le changement de nos habitudes consuméristes... 


Afficher l'image d'origineJe lis ce livre comme un bon roman, pressée de lire la suite, excitée par tant de richesse et suspendue aux chapitres qui se succèdent. Je suis emballée par cette vision du quotidien, par toutes ces solutions simples qu'a testé et approuvé Béa Johnson avant de nous les livrer dans ce livre. Son travail est exceptionnel de bon sens, de praticité et de simplicité.


lundi 22 février 2016

Je fais ma lessive moi même !

Il y a un an de cela, j'ai décidé de faire ma propre lessive, une amie m'en avait parlé plusieurs années en arrière. Elle me vantait l'aspect économique de la chose.
Après m'être renseignée sur le net, j'achète mes premiers copeaux de savon de Marseille sur un site web marchand écolo : greenweez.com.
12 € le kg de copeaux de pur savon de Marseille certifié par écocert de la marque ECODOO. Mais on peut trouver encore moins cher, sans problème en grande surface ou magasins bio !!
Je recherche des recettes sur le net et je choisi de mettre en pratique celle-ci du site Grand-mere.net [Même si le nom du site ne me fait pas rêver :-/ ]


Je me lance ! La recette est simple avec seulement 4 ingrédients : eau, savon de Marseille, bicarbonate de soude et des huiles essentielles [Lavande Vraie et Tea tree] j'ai tout dans mes placards, je réalise 3 litres de lessive liquide au savon de Marseille délicatement parfumée.

Le jour où le citron est devenu mon meilleur produit de nettoyage :-)

Oui, oui, vous avez bien lu !
Un après midi, il y a plus de cinq ans de cela, enceinte de ma deuxième fille, je vois à la télévision, une jolie jeune femme [je me suis identifiée tout de suite ] nettoyer son intérieur à l'aide d'un véritable citron et d'une lingette microfibre !






mercredi 17 février 2016

Ma révolution personnelle - Le Choix de refuser

Comment en arrive-t-on à refuser cette société que l'on nous propose ? 
Depuis longtemps, depuis toujours même, ce choix était là, au fond de moi prêt à prendre vie, attendant le moment opportun.

Je ne suis plutôt discrète, heureuse de vivre, de travailler dans une PME qui me permet de ne pas avoir à m'inquiéter en fin de mois. J'ai trois enfants, un mari qui m'aime et que j'aime. Une vie assez normale en somme, sans extravagance, si ce n'est une passion pour la culture cubaine et une fort lien à la nature. J'aime les gens, même si je ne sais pas toujours le leur dire.