Guérir d'un calcul biliaire par les plantes, c'est possible !!! Je l'ai fait !!

A 37 ans, parmi mes petits problèmes de santé, je dénombre une douleur chronique au genou droit [Qui à l'avantage de m'indiquer s'il va pleuvoir ou non ...], une contracture du trapèze droit, des douleurs aux sinus, mais surtout, il y avait une douleur chronique dans la zone du foie, traversante jusque dans le dos et qui contrairement aux autres m’inquiétait vraiment.

Le diagnostic

J'en ai parlé à mon osthéo, à mon nouveau généraliste [mon ancienne ayant cessé son activité], à ma kinésiologue, etc...  

Mon généraliste m'a prescrit une écho et une radio de la zone du foie.

Il pensait que ça n'avait rien à voir avec cet organe, mais plutôt à des douleurs liées au colon.
Mon osthéo, lui, pensait à la vésicule.
Ma kinésio y voyait l'expression d'une colère liée à des blessures d'enfance non soignées.

J'ai pris rdv au mois de mai avec un centre de radiologie pour ces 2 examens, a peine l'échographe a-t-elle eu posé la sonde sur mon ventre qu'elle m'a dit :  "Ahh bein vous allez devoir être opérée Madame, on va vous enlever la vésicule" [Quoi !!!??? WTF !!] Votre foie va très bien par contre ! [Ravie de l'apprendre !! ] 

Moi : "Non mais y a pas d'autre solutions ? Je vais devoir être opérée ? Mais vous êtes sûre ??" 

Elle : "Ahhh oui, vous avez un calcul biliaire de 16 mm (1.6 cm) dans ces cas là, il faut enlever la vésicule ! Vous verrez ça avec le chirurgien de toute façon. Non mais il y a pire comme nouvelles, vous savez ! Faut pas dramatiser! Et puis, il y a des organes dont on se passe très facilement !!  C'est une petite opération, ça se fait très bien, en une journée, c'est réglé !"

Moi : "Non mais je ne veux pas qu'on m'enlève ma vésicule, je veux pas d'anesthésie générale, j'ai jamais été opérée !!" [Clairement ça me fait flipper!!] Elle : "Aaahh si vous le prenez comme ça, c'est sûr hein, ça se passera mal votre opération !!" [Non mais je rêve ou quoi, elle m'annonce ça, comme ça  ! Alors qu'elle est juste là pour faire une écho, et en plus elle me fait la morale !!!] 

J'arrête alors de lui répondre, tout en me disant : "Non mais elle va pas bien celle là, je verrai ça avec mon médecin !!"

Je me renseigne le jour même sur les suites de ce type d'opération. Le tableau n'est pas brillant : beaucoup de personnes doivent vivre avec des troubles digestifs allant des nausées aux diarrhées temporaires ou chroniques, des douleurs persistantes en lieu et place de la vésicule, une incapacité à manger gras etc..

Je crois que c'est ce jour là que j'ai commencé à penser à quitter mon emploi !

La recherche d'alternatives

Je me penche alors vers les traitements naturels possibles de la lithiase biliaire [nom donné à la maladie caractérisée par la présence de calcul biliaire], je tombe sur des recettes de tisane [Ouais bof !], puis sur la cure d'Andréas Moritz, du nom de son inventeur, et qui consiste à faire une cure exclusive à base de jus de pomme pendant plusieurs jours. Ceci a la vertu de ramollir les calculs biliaires et hépatiques. Puis il faut prendre du sulfate de magnésium (ou sel d'epsom) qui déclenche l'ouverture des canaux biliaires et hépatiques, et consommer de l'huile d'olive en quantité pour entraîner des contractions de la vésicule et l'évacuation par les voies naturelles de tous les calculs amassés dans ces deux organes. 
Ayant lu des avis très variés sur les effets de cette cure, j'étais assez hésitante.

Je voulais l'avis d'un praticien de médecine, concernant cette cure. 

Je reprenais rdv avec mon généraliste pour qu'il voit la radio et l'echo, j'allais en profiter pour lui demander son avis.

Celui-ci a observé la radio puis l'échographie, il m'a rassuré quand à mon colon [Youpie !!] puis m'a dit qu'il fallait que je rencontre un chirurgien pour envisager l'ablation de ma vésicule dans le but de traiter ma lithiase biliaire.

Je lui ai demandé de m'expliquer en quoi cette opération était l'unique solution. Il m'a indiqué qu'au vue la taille du calcul, le laser qui permet l’effritement des calculs n'était pas envisageable, qu'il était impossible d'aller chercher le calcul par les voies naturelles et que mes douleurs étaient en fait le témoin de l'inflammation de ma vésicule qui se contractait sur ce calcul et que tôt ou tard ce phénomène s'amplifierait au point que j'aie des poussées de fièvre et que je doive me rendre aux urgences dans le but de calmer les douleurs terribles qui seraient engendrées. Qu'il valait mieux opérer en dehors de ces périodes de crises, et enfin, que si le calcul sortait de la vésicule et se coinçait, je risquais une jaunisse, ou pire, la perte de mon pancréas avec nécessité de réanimation, voire la mort si la prise en charge était trop tardive. Bref, la cata !!!

Je lui ai demandé quelle était l'urgence d'intervenir, que je voulais d'abord tenter des méthodes naturelles. 

Il m'a simplement et très honnêtement répondu : "Vous pouvez attendre jusqu'à septembre, mais je ne connais aucune méthode naturelle efficace dans votre cas de figure." 

Il a ensuite précisé qu'il fallait que je rencontre un chirurgien, que les techniques progressaient tous les jours etc... Et par ailleurs l'autre fait, qui semblait selon lui une bonne raison d'être opérée : "C'est un intervention simple, qui se fait en ambulatoire par cœlioscopie, vous rentrez le matin et ressortez le soir ! Vraiment il y a pire comme opération !!" 
En moi même je fulminais : "Mais ils sont fous ces gens, ils veulent m'inciser de par en par, m'endormir, et me supprimer un organe comme ça parce que c'est facile à faire !!" [Il tiennent tous le même discours, c'est dingue ça ! Mais ça n'est pas parce qu’ils sont nombreux du même avis qu'ils ont raison, non d'un chien !!!! ] 

Je lui demandais quelles étaient les séquelles d'une telle opération, que je ne doutais pas de la facilité à enlever l'organe, mais qu'il me semblait beaucoup plus difficile de vivre sans !!

Selon lui, le corps s'habitue avec le temps que c'est dur au début, puis moins. [oui je vois, en fait, je pense que c'est plutôt l'individu qui s'habitue aux nouvelles difficultés qu'a le corps à digérer !!!]

Bref, il m'a déçue ce nouveau généraliste.

J'en ai parlé autour de moi et la majorité des gens opérés avouaient avoir des difficultés de digestion non négligeables !

J'ai alors décidé d'explorer des voies alternatives bien sûr, naturelles et surnaturelles :-)

Essai de méthodes surnaturelles et naturelles

Avec le soutien et les encouragements de mon mari et de mes proches à chercher des alternatives, je suis d'abord allée voir un magnétiseur. C'était une première pour moi !
Je me suis rendue chez lui.
Il ne savait pas pourquoi je venais et il m'a "scannée" la totalité du corps à l'aide de son pendule.
Il a détecté ma douleur au genou droit, mon problème de foie/vésicule et autres petites choses qu'il ne pouvait inventer, il m'a conseillé de porter des pierres qu'il avait magnétisées et a "travaillé" sur les zones de mon corps qui le nécessitait.

J'étais étonnée par la précision de son ressenti concernant mes problèmes de santé, il a pointé du doigt le grand stress auquel j'étais exposée et m'a ainsi conforté, sans le savoir, dans ma décision de quitter mon emploi.

Quartz rose

Hématite

Je me mis à porter donc des pierres qui étaient censées m'aider à guérir, en l'occurrence du quartz rose et de l'hématite que j'accrochait à mon soutien-gorge... 

J'hésitais toujours à me lancer dans cette cure Moritz, hors, il fallait absolument que j'agisse !
Je décidais de me tourner vers la médecine chinoise.
Un praticien se trouvant tout près de chez moi, et conseillé par une amie, j'allais le consulter.

Il m'annonça immédiatement que la médecine chinoise pouvait me soigner. [Ah ouais ?!  :-) J'y croyais pas forcément pour tout dire, mais ok, j'ai rien à perdre de toute façon !!] 
Il travailla sur mes méridiens énergétiques, sur la zone du foie, puis me prescrit des macérats de bourgeon de frêne et de hêtre.
Il prévoyait 3 mois de cure pour effriter, puis évacuer le calcul en petits morceaux. Nous étions fin mai, à la fin août je serais donc fixée.
Il me déconseilla de tenter la cure Moritz et me proposa de tenter d'abord le traitement par les bourgeons de plantes, dit de gemmothérapie. Il s'agissait de prendre un traitement sous forme de gouttes à dissoudre dans de l'eau, entre les 3 repas quotidiens.

Je pris le traitement avec rigueur, grâce à des alarmes sur mon téléphone, car je ne suis pas douée pour prendre des traitements de longue durée et encore moins 6 fois par jour... 

L'accouchement de mon calcul biliaire

Un matin de juillet, lorsque j'étais au travail, une de mes collègues m’annonçe que ma rupture conventionnelle engagée avec mon employeur a été validée par l'inspection du travail.[Oui, j'y vois un lien avec ce qu'il se passa ensuite...] 
Je me sentis ce jour là extrêmement fatiguée, à tel point que je m'allongeais une heure dans la salle de réunion au cours de l'après midi et me couchais très tôt le soir même, vers 19h30. [Vraiment pas mon genre !!]

Le lendemain, j'allais mieux, puis, le surlendemain, un mercredi à la maison, je passais la journée avec une douleur dans la zone du foie que j'essayais de calmer le soir avec des cataplasmes d'huile de ricin, mes gouttes de macérat de bourgeon, du yoga etc...

Au cours de la nuit suivante, la douleur s’amplifia d'heure en heure. 

Impossible de dormir ! 
La douleur traversait mon corps toujours dans la zone du foie. Aucune position ne me soulageait, je commençais à avoir peur, je regardais le blanc de mes yeux dans le miroir. [Pour voir s'ils ne jaunissaient pas !]  

Je me touchais le front pour voir si je ne commençais pas à exprimer des symptômes d'infection. Aux environs de 3h du mat, la douleur était lancinante de façon très localisée sur la vésicule, devenue très sensible au toucher, bref, il se passait quelque chose !! Tout à coup, la douleur devint très aiguë sous la côte droite, pendant plusieurs secondes (minutes ?) puis je senti le passage d'un "corps", le calcul, pensais-je. Il se déplaçait depuis cet endroit douloureux, puis vers la gauche, pour descendre ensuite vers mon nombril, tout doucement, tandis que la douleur au niveau de la vésicule et du dos disparaissait.

Puis, d'une seconde à l'autre plus de douleur, plus de sensation de corps se déplaçant à l'intérieur. Un immense soulagement. Mais quelques instants plus tard, ce fut le retour d'une douleur très localisée sur la vésicule et qui s'amplifiait. 

Je me décidais à prendre une douche en prévision d'un départ dans la nuit pour l’hôpital. Si j'avais évacué le calcul pourquoi aurais-je encore mal ? 

Mes yeux n'étaient toujours pas jaunes, et je n'avais toujours pas de fièvre. 

Je pris alors une douche bien chaude en insistant sur la zone douloureuse, le soulagement fut important, après la douche j'appliquais une bouillotte en noyau de cerise sur la zone en question et je me recouchais, par dessus mes draps, dans mon peignoir de bain, prête à me relever et m'habiller pour partir à l’hôpital. La chaleur fit disparaître la douleur et moi je finis par m'endormir, enfin.

Le lendemain matin, je n'avais plus mal et me sentais plus légère, véritablement !!

Je pensais avec certitude que le traitement avait été efficace et que j'avais évacué tout, ou partie, de mon calcul. 
Je continuais donc le traitement avec assiduité.

Il y eu mi-août un deuxième épisode douloureux beaucoup plus court que le précédent, après un repas plus gras que les autres lors de nos vacances en Espagne.... 

Confirmation de ma guérison

De retour de vacances, la pédiatre de mes filles, homéopathe, a qui je racontais mon aventure [Sachant qu'elle était ouverte aux médecines alternatives !] me prescrit spontanément une échographie de contrôle de la vésicule pour vérifier mon ressenti de guérison. Elle m'avoua être convaincue que c'était bien le cas...

J’obtins un rdv pour une écho le 1er septembre, le premier jour du reste de ma vie, mon premier jour de libération de mon ancien emploi :-). En effet, mon contrat de travail prenait fin le 31 août.

L'échographe, différente de la première, me demanda pourquoi je venais, ou plutôt, ce qu'elle devait chercher, je lui dit : "un calcul biliaire que je tente de soigner par les plantes."

Elle me demanda de me tourner dans tous les sens, de faire des apnées, de ne pas bouger, de refaire des apnées, puis m'annonca qu'il n'y avait aucun calcul biliaire dans ma vésicule... [Ohhh lalalalala !!! je suis guérie !! plus d'opération !!! quel bonheur !]

Elle m'avoua ne pas croire une seconde que des plantes aient pu me guérir. Elle demanda à voir la précédente écho, afin de vérifier que le calcul, s'il y en avait eut un, était bien un calcul calcifié et pas de la boue, ou je ne sais quoi d'autre.

Je rentre alors chez moi récupérer la première écho, je vérifie le compte rendu et là, bingo, il s'agissait bien d'un calcul calcifié de 1.6 cm!! 

Je retourne chez l'échographe bien décidée à lui prouver que les plantes peuvent guérir un calcul biliaire !
Elle vérifie à son tour les clichés et le compte rendu. Puis elle me regarde, décontenancée, estomaquée, bafouillant presque et demande à modifier son compte rendu en ajoutant la si jolie phrase suivante : la lithiase biliaire précédemment observée n'a pas été retrouvé ce jour.

Je lui glisse un : "Vous ne pourrez plus penser que des plantes ne peuvent pas soigner un calcul biliaire désormais ! " 

Elle me le confirme, toujours d'un air décontenancé.

Puis, une fois l'échographe repartie dans son bureau, les secrétaires se mettent à me poser tout un tas de questions sur le traitement que j'ai suivi et le médecin qui me l'a prescrit ! 
Je leur fournis évidement tous les renseignements avec plaisir.

Quelle joie d'être la preuve vivante qu'une alternative à ces interventions dites de routine sont possibles !! Quelle fierté d'avoir cherché et trouvé des solutions naturelles peu coûteuses [pour moi et pour la société] et qui m'ont préservé à la fois d'une intervention et d'apprendre à vivre sans vésicule !!

J'ai eu par la suite longtemps des douleurs, ma vésicule a en effet souffert de la présence de ce caillou sur lequel elle s'est contractée pendant des mois, elle doit guérir. Et de mon côté, je dois faire en sorte qu'il ne se forme plus de calcul !

Aujourd'hui (décembre 2018) soit 2 ans plus tard, je n'ai plus de douleurs, quelle que soit la nourriture que je mange. Mais il aura fallu deux ans à ma vésicule à se remettre de ce traumatisme...

Ce que je retiens de cette mal-a-dit

Mon praticien de médecine chinoise a une théorie sur les problèmes de foie et de vésicule : en médecine chinoise, ils expriment un message du corps qui est le désaccord, le manque de cohérence entre les actions que l'on mène et qui l'on est vraiment. Il me précisa que cette situation durait depuis très longtemps pour en arriver à un tel calcul et qu'il faudrait l'éviter à l'avenir.

J'avouais à mon praticien que j'avais compris le message depuis quelques mois déjà et qu'en quittant mon emploi je pensais être sur la bonne voie pour que cela n'arrive plus :-)

Et aujourd'hui je pense être guérie véritablement de l'origine, la source de cette maladie et j'en suis ravie !!! 
Je compte bien retourner voir mon généraliste pour lui montrer que soigner les lithiases biliaires par les plantes, c'est possible. Ceci afin qu'il change sa vision de la chose et envisage d'en parler à ses patients peut être à l'avenir.

Mais ce que je retiens par dessus tout, c'est que je sais la puissance des plantes, je l'ai vécue de façon très forte ! 

J'avais déjà commencé à m'intéresser aux plantes sauvages comestibles en découvrant la permaculture plusieurs mois avant ça. 

J'avais acheté des livres, visionné des vidéos. 

Mais depuis peu, je participe à des ateliers pour apprendre à identifier ces plantes sauvages comestibles qui nous entourent, et bien sûr les plantes médicinales par la même occasion !!

Moi qui suis ingénieur agronome de formation, je n'ai jamais appris ça et je me sens l'obligation de le faire aujourd'hui ! 

En d'autre terme, je m'écoute, je fais ce qui me plait et me parle vraiment !

Hors de question de contrarier plus longtemps mon foie et ma vésicule :-) !