Pourquoi ce blog ?

Parce qu'il est temps de repenser notre société, notre façon de vivre, notre relation au monde, aux êtres et à la nature.

Parce que la pensée ne suffit pas, seule l'action compte, je suis décidée à partager avec vous toutes mes "expérimentations" quotidiennes ayant pour but à la fois la mise en pratique de l'écologie, le renforcement du lien social, une consommation choisie, la pratique d'une éducation bienveillante, mais aussi comment j'embarque toute ma petite famille dans cette révolution.

Parce que j'ai décidé de prendre le pouvoir et d'assumer qui je suis vraiment : oui, je me pense écolo depuis des années mais il est temps d'agir écolo !

Parce qu'il ne faut pas grand chose pour changer notre façon de vivre, que c'est possible et facile de ne pas se soumettre aux dictats de la surconsommation.

Je ne souhaite en aucun cas donner des leçons, je vous propose ici mes "réflexions à voix haute".

J'ai choisi de m'engager sur un chemin, je ne suis pas arrivée à destination, je n'y arriverai sans doute jamais, mais j'avance chaque jour un peu plus dans la bonne direction :-)

jeudi 8 décembre 2016

Les plantes sauvages comestibles ET médicinales !! [comme si ça n'était pas suffisant !!]

Depuis que j'ai assisté à une conférence présentant les principes de la permaculture, mon esprit en a pris un coup en terme d'ouverture !! Je vais vous parler d'un des nombreux thèmes qui m'ont chamboulée ce jour là.
La conférence avait lieu à Avignon au printemps dernier et était présentée par Sylvaine Anani et Eric Escoffier des associations "les mains sages permaculture" pour l'une et "permaculture sans frontières" pour l'autre. 

Moi, bientôt 40 ans, de formation d'ingénieur agronome, je n'avais absolument pas connaissance de ce qu'on appelle les plantes sauvages comestibles. J'avais bien entendu parlé des salades de pissenlit, mais c'était à peu près tout!



Savoir que de la nourriture disponible en quantité [selon ces mêmes intervenants] n'est pas forcément issue de l'agriculture était une nouveauté !
Sur les recommandations des intervenants, j'ai acheté le livre "Les bonnes herbes" de Pierre Lieutaghi, et j'ai commencé à me former toute seule aux plantes sauvages comestibles.
J'ai visionné pas mal de vidéos aussi, mais cette science fait appel aux 5 sens pour identifier avec certitude une plante ! 
Alors, j'ai fait quelques sorties sur le terrain avec des personnes compétentes et passionnées. Cet automne étant un véritable printemps, j'ai pu observer de très nombreuses plantes.
La dernière sortie en date je l'ai faite avec l'association "Alpilles Forme et Bien Etre" et Michèle BAUSET, pharmacienne de métier, dont l'étendue du savoir est impressionnante !!
Je prend un plaisir immense à refaire de la botanique, à goûter toutes ces plantes que nous côtoyons tout les jours, sans savoir qu'elles sont comestibles ou guérisseuses.
Et bien sûr, je mets en application.
J'ai récolté plusieurs plantes en priorité les hépato-protectrice, pour me faire des jus et continuer à prendre soin de mon foie et de ma vésicule. J'ai commencé à faire mes propres macérats huileux de calendula, de carotte sauvages, de pâquerette, et de carottes pas sauvage;-), pour pouvoir les utiliser dans mes sérums et autres baumes fait maison:-).

Fleurs de calendula en cours de séchage

Macéras de carotte sauvage et de carotte cultivée,
fleurs de pâquerettes en cours de séchage




Mon regard sur la nature a encore changé. Je la vois, là, encore plus présente autour de nous, au travers de ces plantes communément appelées mauvaises herbes et qui sont pour la plupart comestibles.
En ville par exemple sur tous les espaces verts, dans nos jardins, elles sont là, ignorées de tous [ou presque] et pourtant si précieuses.


Pissenlit givré un matin de décembre

Nous marchons littéralement sur de la nourriture gratuite et bienfaisante. 
Cette découverte est un bonheur pour moi et pour ma fille.
Depuis, nous mangeons et cueillons des salades lors de nos balades, nous ramassons des boutons de fleurs ou des fruits sauvages.

Bonheur simple quand tu nous tiens !

D'ailleurs ces plantes comestibles et médicinales, si accessibles ont été baptisées "les simples" au Moyen Age.
Aujourd'hui de nombreuses associations divulguent ces savoirs oubliés en inculquant ce plaisir d'observer, de s'agenouiller au sol, de toucher la terre pour ramasser ces extraits de nature aux formes et aux vertus diverses.
En ce qui concerne les médicinales, elles permettent de fabriquer une infinité de préparations pharmaceutiques.  La liste est étourdissante ; infusions, décoctions, macéras, baumes, teintures mères, alcoolatures, fleurs de Bach, etc..
L'efficacité des plantes sauvages est sublime pour se soigner [je parle en connaissance de cause, article dédié ici ...], mais en consommer régulièrement c'est éviter de tomber malade et ça, c'est la vraie médecine, la médecine préventive, la médecine de santé !

Un univers infini à explorer :-D

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