Parce qu'il est temps de repenser notre société, notre façon de vivre, notre relation au monde, aux êtres et à la nature.
Parce que la pensée ne suffit pas, seule l'action compte, je suis décidée à partager avec vous toutes mes "expérimentations" quotidiennes ayant pour but à la fois la mise en pratique de l'écologie, le renforcement du lien social, une consommation choisie, la pratique d'une éducation bienveillante, mais aussi comment j'embarque toute ma petite famille dans cette révolution.
Parce que j'ai décidé de prendre le pouvoir et d'assumer qui je suis vraiment : oui, je me pense écolo depuis des années mais il est temps d'agir écolo !
Parce qu'il ne faut pas grand chose pour changer notre façon de vivre, que c'est possible et facile de ne pas se soumettre aux dictats de la surconsommation.
Je ne souhaite en aucun cas donner des leçons, je vous propose ici mes "réflexions à voix haute".
J'ai choisi de m'engager sur un chemin, je ne suis pas arrivée à destination, je n'y arriverai sans doute jamais, mais j'avance chaque jour un peu plus dans la bonne direction :-)
Pourquoi fabriquer ses cosmétiques et ses produits ménagers ?
Malheureusement, et c’est quand même dingue, ces deux
types de produits bien différents présentent les même dangers pour la santé et
l’environnement.
Ça ne saute pas aux yeux tout de suite [Même si la
presse commence à s’emparer du sujet] mais les produits de beauté et
d’hygiène [Les produits pour bébé n’y échappent pas…] contiennent des ingrédients
dangereux pour la santé.
Dangerosité avérée par de nombreuses études, c’est le
cas de l’aluminium et des parabènes qui sont un des nombreux perturbateurs
endocriniens qui composent les cosmétiques. Ou encore des parfums synthétiques,
des émulsionnant, texturants et autres conservateurs qui sont des irritants puissants ou des
allergènes reconnus.
J’ai appris à lire
les étiquettes des produits d'hygiène et de cosmétiques, grâce à des tutoriels, des articles sur le net ou des sites
spécialisés (1). A partir de ce moment-là, savoir
permet de choisir, d’être acteur de ses achats. Acheter en conscience. A
chaque fois que je lis une étiquette de produit, je suis déçue. Déçue par la
quantité trop importante d’ingrédients, par leur inutilité pour la peau pour
certains et par leur nocivité[Pour moi et pour la planète]pour de nombreux autres.
Parfois, à la lecture du nom d’un ingrédient [écrit en latin, et malgré mes 2
ans de latin au collège…] je ne sais toujours pas de quoi il s’agit et cela
suffit à me convaincre de ne pas acheter le produit concerné. Je n’ai aucune
confiance en l’industrie des cosmétiques, comme j’ai difficilement confiance en
l’industrie agroalimentaire et l’industrie en général.
Je ne veux pas de ces produits pour les gens que
j’aime, ni pour moi, ni pour personne. Alors je choisi de composer moi-même
les produits de base de ma salle de bain
Je melibère ainsi des questionnements et des peurs,
car je sais ce que j’utilise dès lors que je choisi mes produits de base purs
et bio J
Cet argumentaire est évidement valable aussi pour les
produits d’entretien…
Limiter les pollutions de l’eau et
des sols
La plupart des composants de nos produits d’hygiène
finissent dans nos canalisations et donc dans le réseau des eaux usées, puis
dans nos rivières et bien sûr dans nos sols, pour finir dans nos assiettes…
Mais il faut également prendre en compte le mode de
production de nos cosmétiques et de leurs composants !
Dans le commerce, la base lipidique des produits
courants : crème hydratantes, crèmes de jour, baumes à lèvres etc… est en
fait ce que l’industrie cosmétique appelle les « huiles minérales »,
joli euphémisme qui cache en fait des dérivés de l’industrie pétrolière. Produire
ces composants est donc très polluant et les composants eux-mêmes sont ensuite
très difficilement dégradables [Il faut plusieurs centaines d’années aux
silicones contenus dans nos crèmes, gel douches et shampoing pour se dégrader !!]
Oui, oui des produits pétroliers ! Ces ingrédients de base ne coutent pas cher et permettent d'isoler la peau des agressions extérieures, mais ils ne la nourrissent pas, ne lui apporte rien !Et notre bonne vieille crème Nivea n’y échappe
pas, ni notre Labello, sans parler des grandes marques de crème destinées à
celles qui le valent bien ! Pas une marque pour rattraper l’autre ! [Mais siiii,
il y a des exceptions tout de même, et je suis optimiste, ce sera de plus en,
plus le cas !]
Un mouvement permet de contrer ces dérives de
l’industrie cosmétique, il est porté par des professionnels aguerris [Dont
principalement le susnommé Julien Kaibeck]. Il sensibilise le grand public sur le sujet et propose des alternatives.
Ce mouvement s’appelle la SLOW COSMÉTIQUE. [En
référence au mouvement SLOW FOOD créé en 1980 qui défend une alimentation plus
saine et plus écologique face à la montée en puissance des FAST FOOD et de la
malbouffe.]
Une plateforme de vente de produits ayant obtenu la mention "Slow Cosmétique"
a été créé et permet d’acheter des produits éthiques, respectueux à tout points
de vue et juste parfaits selon moi J, si vous souhaitez y
jeter un œil c’est par ici ! www.slowcosmetique.com
Utiliser un nombre de produits réduit
pour une efficacité équivalente / réduire sa production de déchet
L’efficacité du vinaigre blanc, principal produit de
nettoyage que j’utilise [article dédié ici], n’est plus à prouver ! Le vinaigre
est utilisé comme purifiant et antibactérien depuis le XVIème siècle. Sa
production bien qu’industrielle est très simple et a un bon bilan écologique.
[En comparaison aux autres produits ménagers] Et il est biodégradable, étant issus de fermentation de végétaux.
Il a une polyvalence extrême de par ses propriétés :
alcoolisé et très acide => il est donc désinfectant, désodorisant, adoucissant,
anticalcaire, dégraissant et j’en passe.
1 seul produit permet ainsi de remplacer
potentiellement des dizaines d’autres !!!
Son frère d’arme, le bicarbonate de soude, est une
merveille pour la fabrication de produits de nettoyage (lessive, produit pour lave-vaisselle, nettoyage de la
salle de bain) mais aussi pour la fabrication des cosmétiques et autres
produits d’hygiène (déodorant, dentifrice, démaquillant,…). personnellement je m'en sert aussi en cuisine pour remplacer la levure chimique [pleine de phosphate]. Une merveille je
vous dis, et biodégradable bien sûr !!
Ainsi, je limite de façon drastique les quantités
de déchets de types flacons, tubes, bidons, boites, bouteilles, pulvérisateurs,
lingettes, bouchons, pots en plastique [j’en trouve pas d’autre là…ouais c’est tout je
crois]. De plus, les emballages de ces produits de base sont souvent en papier
ou en carton et sont donc recyclables et ont ainsi un impact moins négatif sur notre
environnement, contrairement à la plupart des emballages plastiques… [Regarder
un bon documentaire catastrophe sur une décharge aide bien à trouver la motivation
à arrêter ce gâchis planétaire ! Allez, je vous sens impatients de voir ça, je
vous en propose un :-/. Les photos ou vidéo marines de la mer de plastique
marchent aussi :-/ ]
Savoir réellement ce que l’on utilise
En composant soi-même ses produits, nous avons la
possibilité de choisir chaque ingrédient. De plus, la quantité des ingrédients
est volontairement limitée en slow cosmétique. Mais attention, acheter ses produits de base ne met pas
à l’abri des composés chimiques d’une part ou de produits dangereux
parfaitement naturels d’autre part.
Les huiles végétales sont la base de la slow cosmétique, ces huiles issus de graines la plupart du temps sont des produits précieux, les graines permettent à une plante de se former, de prendre vie. Leurs richesses et leur vertus sont infinies. Les molécules de base de ces huiles sont très proches de celle de la peau. L'interaction et la compatibilité avec la peau est très forte, les huiles végétales nourrissent véritablement la peau, aide à sa régénération, à son élasticité, à sa beauté.
Mais certaines huiles végétales ne sont pas pures, c’est le
cas d'une huile de noyaux d’abricot que l’on m’a offert, elle contient des
colorants et des parfums à l’origine probablement chimique. [Composé naturels ou chimique ?
mystère !!L’étiquette ne permet
pas de le savoir car les fabricants ne sont pas obligés légalement de le
mentionner]
Les huiles essentielles que l'on souhaite intégrer à ses produits faits maison doivent être utilisées avec
parcimonie : au bon dosage et à bon escient. Il s’agit là de tout un art que
détiennent les aromathérapeutes, et si vous souhaitez vous former à cet art,
dans ma région, il existe un centre qui dispense des formations très complètes
et de qualité : laboratoire ALGOVITAL Huiles essentielles http://www.eveilnature.net/nos-formations/
D’autre part, je ne sais pas toujours quel a été le mode de
production de chacun des ingrédients, l'information n'est pas toujours facile à trouver… => pour choisir des ingrédients pour mes cosmétiques, je choisis
des produits qui soient :
purs => 1 seul ingrédient
Issus de production biologique
Extraits par première pression à froid pour les huiles végétales
Affichant tout un tas de mentions sur l’étiquette en ce qui concerne les HE [Comment choisir ses huiles essentielles c'est par ici]
Faire des économies
Les économies se font car les produits bruts peuvent
s’acheter en grosses quantités, et qu’ils ne nécessitent pas ou peu de couts de
communication ou de marketing comme c'est le cas avec les grandes marques de produits finis…
D’autre part, je vous rappelle que le nombre de
produits de base nécessairesest réduit
et permet donc de moins dépenser pour la même utilité.
Ressentir une satisfaction
personnelle à « faire soi-même »
Vous savez, cette joie d’avoir réalisé quelque chose de ses mains, après
mûre réflexion, ou en ayant suivi avec précision une recette. En ayant passé du temps, en
ayant choisi chaque ingrédient, en ayant touché, respiré, regardé. C’est un peu
comme de réussir un bon petit plat ou encore de travailler sur une œuvre d’art
et de la contempler une fois fini. D’avoir donné de soi, pour soi-même, ou pour
ses proches. Et d’en avoir tiré du plaisir, de la joie parfois même ! [Ce que j’ai
adoré faire et qui m’a fait sauter de joie une fois terminé c’est mon khôl pour
les yeux !!! Nan mais sérieusement, j’ai fait moi-même du khôl noir pour
souligner mes beaux yeux !!]
Et que c’est bon l’autosatisfaction ! :-D
Prendre le contrôle sur le
marketing, la publicité de notre société de consommation
Là, nous touchons à un sujet qui me porte particulièrement [Qui me fait
kiffer graave !!]. Je n’ai pas besoin de connaitre la dernière
invention [mensongère] de nettoyant ultra puissant mega beurk pour moi et pour
l’environnement. Je ne veux pas entendre parler de la dernière escroquerie crème miracle qui rajeunit
de 30 ans en 2 applications !
Car ces produits ne sont pas nécessaires, et
souvent, ils ne comblent pas nos attentes !!
Qui n’a pas été déçu par un
mascara qui ne rallongeait pas les cils de 3 cm comme promis dans la publicité
destinée à le faire vendre, qui n’a pas trouvé de différence flagrante entre
une crème de jour premier prix et un produit de luxe hors de prix ? [Bon ok, pas
moi ! Mais je n’ai pas besoin de crèmes pour mon visage…]
Je ne veux pas acheter les produits polluants et toxiques du commerce car cela justifie leur production, je
ne veux pas participer au gâchis, et si chacun de nous en prend conscience, si chacun de nous se rend compte qu’il a le
pouvoir d’arrêter tout ça et agit en conséquence, demain nous appartient :-D, et demain sera merveilleux !
Enfin, en sachant ce que je sais et en faisant ce que je sais faire, je m’affranchi,
je me libère, je deviens actrice de ma consommation et j’adore passer dans un
rayon de supermarché en disant « Non, ça je n’en ai pas
besoin ! »
Et croyez-moi, ces rayons sont nombreux !!
Et je vais
tout faire pour qu’ils soient de plus en plus nombreux ! Si vous voulez débuter et être accompagné dans cette révolution écolo, une amie et moi, proposons des ateliers à la maison, dans le Vaucluse. Pour nous contacter c'est par ici >>
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